Novembre 2018 : Dakhla, Maroc

Novembre 2018 : Dakhla, Maroc

Article by La Palette d’Alex

JOUR 1

Le départ pour le continent africain est enfin arrivé. Le réveil nous tire du sommeil à 2h30 mais quelle importance,
ON VA VOYAGER!
Nous allons à Dakhla, la pointe du Maroc du Sud. C’est une région encore très peu développée (car en bordure du désert) où seuls quelques hôtels sont présents pour accueillir les kites-surfeurs.
Dakhla, c’est semble t-il LA région pour faire du kitesurf : en effet, bien qu’il y ait énormément de vent, la mer reste lisse et devient le paradis des kites-surfeurs. D’ailleurs, ceux-ci font littéralement partie du paysage de Dakhla : lorsqu’on lève les yeux vers la mer, on peut aperçoit leur voile danser dans le ciel les unes autour des autres sans jamais s’entremêler.

 

Dakhla blog

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Mais ce n’est pas pour cette raison que nous sommes allés à Dakhla : j’accompagne Jim et David, qui sont respectivement photographe et coach de vie/sportif, dans leurs tournages en tant que maquilleuse/coiffeuse/assistante multifonctions.
Bref, c’est donc le départ et c’est la tête dans le cul que l’on prend la direction de l’aéroport.
Si le départ de l’avion était prévu à 6h, ce n’est qu’à 9 h que l’on décolle suite à des problèmes météorologiques vers le Maroc. Peu importe, on attend dans la patience et le sourire.
Qu’est-ce quelques heures de retard lorsqu’on va voyager tout en travaillant ?

 

Nous arrivons à Dakhla sous un grand soleil (où sont les problèmes météorologiques?) et sommes accueilli par le personnel qui nous amène à l’hôtel Dakhla Club.
Sur la route, on traverse la ville de Dakhla, composée principalement d’immeubles -dont la pierre est encore brut- et commerces. On ressent immédiatement l’ambiance désert sous ce grand soleil et les couleurs dorées qui ressortent du décor. 
Le désert ici n’est pas composé de dunes et de sable blanc contrairement en Arabie Saoudite : on se croirait plus dans le Far West avec ses étendues de sables, ses rochers et sa végétation éparse. 

Nous arrivons à l’hôtel, caché dans le désert. Impossible de s’y retrouver si l’on est pas accompagné d’un spécialiste !
L’hôtel Dakhla Club est dingue : celui-ci possède des bungalows couleurs sables qui se fondent à merveille avec l’environnement, une salle de sport avec de grandes baies vitrées ce qui permet d’admirer les lieux et la mer tout en transpirant derrière les machines. La structure principale réunit le bar et la grande salle de réception où les gens se retrouvent pour manger . Le tout avec comme vue la mer et ses fameux kites-surfeurs.
Mais ma partie préférée reste la piscine : nichée au creux des collines, sa couleur bleue contraste avec la couleur sable du désert ce qui donne un effet visuel magnifique. Seul petit hic, l’eau, malgré le soleil du désert, reste fraiche avec le vent qui souffle. Pour y rentrer, mieux vaut y aller d’un coup !

 

Sitôt arrivés, nous allons directement mangés et sommes ensuite dirigés vers nos bungalows respectifs (ou est-ce l’inverse ? Je ne sais plus). Après s’être repu, nous nous dirigeons à l’extérieur de l’hôtel pour commencer les premières prises de vues pour les vidéos que Jim et David réalisent. Je les assiste en faisant mon petit dromadaire.
J’en profite pour m’imprégner du lieu et du désert : c’est la première fois que je me retrouve dans un tel décor et mes yeux ne s’en lassent pas. 

 

Après l’effort, le réconfort et nous nous dirigeons vers la piscine. Le reste de la journée/soirée se finit tranquillement.  Le soir, nous sommes allés voir les étoiles dans le désert. Juste magnifique.
Les photos parlent d’elles-mêmes.

 

JOUR 2
Nous sommes tirés du sommeil par l’alarme du réveil ; il est l’heure de ptit-déjeuner. Alors que nous pensons qu’il est 9h, nous apprenons qu’il est en réalité 10h et que contrairement à la France, le Maroc a choisi de ne pas appliquer le changement d’heure. Bon à savoir.
Après le petit déjeuner, nous descendons à la plage pour taper une trempette dans la mer (j’suis pas sûre que ça se dise, mais osef). Midi arrive et gros gourmands que nous sommes, nous nous dirigeons rapidement vers la nourriture.
Le programme de l’après-midi est consacré aux divers shootings pour les différentes marques avec lesquelles travaillent les garçons. Nous filons donc dans le bungalow pour préparer le look de David pendant que Jim prépare le matériel photo. shooting ladcshooting ladc

 

JOUR 3 
Cette journée fut la plus épique…et nous as permis de faire des prises de vues totalement imprévues. La magie des voyages !
Nous continuons les tournages, cette fois-ci à la Pointe du Nord, réputée pour son coucher de soleil dans l’océan Atlantique.
Je fais un maquillage spécial à David afin de lui donne un côté aborigène pendant que Jim continue les retouches et montages. Nous retrouvons notre jeune chauffeur souriant afin de prendre la route. Celui-ci est accompagné d’un aîné qui lui procure conseils et astuces sur la conduite dans le désert. Sur le chemin, nous croisons une grosse voiture embourbée avec 4 personnes autour d’une roue afin de la dégager. Signe annonciateur ?
Nous arrivons à La Pointe d’Or après un trajet digne du Petit Train de la Mine de Disney. Le lieu est presque désert hormis 4/5 kites-surfeurs. L’endroit est extrêmement venté et je regrette vite le choix de ma tenue (parfois, glamour et tournages/voyages ne riment absolument pas.

Jim lance le drône et le tournage peut commencer. Le vent nous fait quelques frayeurs mais le drône finit par atterrir sur la terre ferme. Nous rejoignons alors David sur La Pointe pour commencer les prises de vues rapprochées. La vue en hauteur nous fait alors constater que… notre chauffeur a disparu, ainsi que la voiture.
Une fois les prises de vues terminées, nous contactons l’hôtel (oui, on capte dans le désert, je sais, c’est dingue. Enfin, à condition d’avoir des cartes sim locales) qui nous apprend que le chauffeur a eu un soucis de voiture (celle-ci a surchauffée) et qu’il est en route. J’ai hâte qu’il arrive car le vent me glace le sang.
Cela dit, son « retard » nous permet d’admirer le coucher de soleil et Jim en profite pour capturer ce moment avec le drône. Images incroyables à la clé.

Le chauffeur arrive (seul) et enfin je peux me précipiter dans la voiture où se trouve un plaid dans lequel je m’enroule immédiatement. Nous reprenons la route quand soudain… nous nous retrouvons embourbé. Malgré les tentatives de notre chauffeur pour nous dégager, nous nous enfonçons de plus en plus dans le sable et sommes contraints de sortir de la voiture afin de la dégager.
En vain. Le chauffeur appelle donc quelques amis à la rescousse et une petite dizaine de locaux arrivent afin de nous aider. S’ensuit plusieurs dizaines de minutes où ceux-ci tentent par tous les moyens de sortir la voiture du sable. La nuit est tombée, le froid aussi et le vent continue de souffler. Malgré tout, nous gardons le sourire car si le moment n’est pas facile, cela nous fait aussi de bons souvenirs : la lumière est magnifique et nous offre une vue unique du désert. La voiture finit par être dégagé mais, par prudence, nous rejoignons la route à pied afin d’éviter tout autre embourbement. Sur le chemin, nous voyons quelques ossements d’animaux.
So cliché, so désert du Sahara, j’adore. 

Dakhla blog

 

JOUR 4
Ce matin, c’est direction « la Dune Blanche ». On a prévu de tourner là-bas et afin de profiter du lieu désert, nous nous y rendons de bonne heure. Nous retrouvons notre jeune chauffeur – toujours souriant – et c’est parti. Le chemin est moins chaotique que la veille et nous avons la chance de croiser des flamants roses. Voir des animaux dans un zoo c’est une chose (dont je ne suis pas très fan), mais rien de plus beau que de les voir dans leur vrai environnement. Pour moi, ça n’a pas de prix, c’est juste magnifique.
L’homme détruit peu à peu toutes les espèces animales et croiser des animaux sauvages devient un vrai trésor. Nous nous arrêtons pour les filmer. Speechless.

 

« La Dune Blanche » nous attend quelques mètres plus loin, vierge de tous êtres humains.
Le tournage peut commencer, les prises de vues sont magnifiques. « La Dune Blanche » est, comme son nom l’indique, une dune de sable blanc fin qui se meurt dans l’océan. Difficile d’exprimer l’émotion que l’on ressent devant ce genre de paysage. Nous finissons de tourner à temps car les touristes arrivent autour de midi. Selon notre chauffeur, le vendredi est le bon jour pour se rendre à la Dune car vendredi, c’est jour de couscous.
Effectivement, un bon couscous nous attend au retour de l’hôtel. 

 

L’après-midi est consacrée au dépouillement des images et vidéos et à une tentative échouée de faire bronzette au bord de mer : le vent souffle fort et le sable nous agresse littéralement. Nous nous réfugions au bord de la piscine pour y piquer une tête.
Le soir, rendez-vous sur la plage avec la photographe Jessica Fernandes, rencontrée la veille et qui nous as proposé à Jim et moi un shooting en couple. Surpris mais ravis, nous avons accepté. Il est vrai que le lieu s’y prête : quoi de plus romantique qu’un shooting au coucher de soleil sur la plage ?
Le résultat des photos nous éblouit, on croirait presque une pub pour un voyage de lune de miel.
Bravo Jess, et encore merci pour ces magnifiques photos que l’on gardera à vie !

 

JOUR 5
Nous sommes venus à bout de nos tournages. Tout est en boîte, le travail de post-production commence : c’est à dire le début des montages, même si en réalité Jim a déjà commencé.

Nous commençons la journée par une nouvelle session de sport durant laquelle David nous coach. Direction ensuite le petit-déjeuner et le travail sur pc peut commencer. Les gars travaillent sur les vidéos, j’écris mes articles et commencent la rédaction de notre voyage. Globalement, nous restons assis sur les canapés installés en face de la mer. J’ai dû mal à réaliser la chance que nous avons.

Le soir, nous décidons de grimper la colline afin de reprendre des photos des étoiles et profiter du spectacle : ce n’est pas dans la pollution de l’île de France que nous pouvons faire ce genre de photos.

 

JOUR 6
Ce matin, c’est grasse mat’ ! Pas de tournages en vue, juste une ballade VTT dans le Sahara à 11H.
Cela nous laisse le temps d’avancer sur nos travaux respectifs tout en prenant le petit déjeuner.

Jim et moi retrouvons Momo tandis que David part en footing sur le bord de plage.
Une fois dans le désert, nous sommes surpris de la difficulté du parcours : le vent dans le désert est extrêmement fort et pédaler à contre vent demande deux fois plus d’effort. Le couple qui nous accompagne ne tient pas la distance et nous faisons demi-tour : avec le vent dans le dos, même pas besoin de pédaler !

Le reste de la journée est principalement consacré au boulot respectif de chacun : les gars sur les montages, moi-même à l’écriture de mes articles et l’organisation du prochain voyage. 

 

JOUR 7
C’est le dernier jour… et on compte bien en profiter ! Le matin, nous profitons avec Jim d’un massage hyper-méga-détente entre deux sessions boulots et l’après-midi est consacrée à la bronzette (quitte à être parti au soleil, autant en revenir bronzé(e)).
Nous finissons tout de même par aller faire nos valises avant de profiter de notre dernière soirée.Dakhla blog

Ce séjour a vraiment été top, le lieux, les gens, le temps, on a vraiment rien à redire ! Nous avons été accueilli comme des rois au Dakhla Club Hotel (ailleurs bien plus qu’un simple club) dont le personnel est toujours souriant et chaleureux.
Le désert est une expérience à faire et j’ai hâte d’y retourner pour en découvrir encore plus à propos de ces géants de sables.

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